Aîné des enfants de la famille d’Orléans à la fin de l’Ancien Régime, d’abord Prince du Sang, Louis-Philippe, Duc de Valois, de Chartres, puis d’Orléans, succéda à son cousin Charles X sur le trône de France, comme dernier souverain régnant de la branche la plus ancienne des Bourbons.
Successeur de l’impopulaire Charles X, Louis-Philippe tente d’établir une monarchie constitutionnelle, mais son règne est marqué par une instabilité croissante. Que reste-t-il du dernier roi de France et que nous apprend son règne agité sur la France du milieu du XIXe siècle ?
Dernier héritier des rois capétiens et avant-dernier souverain français (avant Napoléon III), Louis-Philippe Ier monta sur le trône par effraction et arrivée au pouvoir, porté au pouvoir par les représentants de la bourgeoisie libérale, au visage et à la barbe de les monarchistes légitimistes et les républicains.
Après la défaite de Napoléon, les Bourbons reviennent au pouvoir. 1. La charte de 1814, accordée par Louis XVIII (frère de Louis XVI), institue une monarchie constitutionnelle. Il garantit les libertés obtenues pendant la révolution.
1589-1789 : Henri de Bourbon devient Henri IV, roi de France et de Navarre. 1789-1792 : Le 10 octobre 1789, Louis XVI est proclamé Roi des Français, après les événements liés à la Révolution. 1804-1815 : Le 18 mai 1804, Napoléon Bonaparte se proclame Napoléon Ier, empereur des Français.
Louis-Napoléon Bonaparte, président pendant trois ans, dissout l’Assemblée nationale en décembre 1851 et abolit la IIe République française. Après ce coup d’État, suivant les traces de son oncle Napoléon Ier, il se proclame empereur sous le nom de Napoléon III et fonde le Second Empire français.
Après la chute de l’empire, la monarchie est restaurée avec le retour de Louis XVIII sur le trône en 1815, après son bref passage en 1814 lors de l’abdication de Napoléon Ier. A sa mort en 1824, Charles X lui succède ; c’est le dernier membre des Bourbons au trône de France.
Le frère cadet de Louis XVI, le comte d’Artois (66 ans) succéda à Louis XVIII le 16 septembre 1824 sous le nom de Charles X. Son avènement, dix ans après la chute de Napoléon Ier, semble être l’ultime triomphe du ultra-royalistes, qui veulent restaurer l’Ancien Régime et effacer 1789 !
La Monarchie de Juillet est le nom donné au régime politique du Royaume de France entre 1830 et 1848. Fondée le 9 août 1830 après les émeutes dites des « Trois Glorieuses », elle succède à la Restauration. La branche cadette des Bourbons, la maison d’Orléans, accède alors au pouvoir.
Lorsque l’empereur déchu reprend brièvement le pouvoir, la monarchie est rétablie après la défaite de Waterloo (18 juin 1815) : c’est la « seconde Restauration ». Sur proposition du Sénat, une première constitution fondée sur la souveraineté nationale est d’abord refusée par le roi.
Il décède le 16 septembre 1824. Sans descendance, c’est son frère le comte d’Artois qui lui succède sous le nom de Charles X (lui-même remplacé par Louis-Philippe, dernier roi de France).
Malgré la libéralisation de la monarchie de Juillet de la monarchie constitutionnelle, les Français optent pour une république en 1848. Mais après un coup d’État, Louis-Napoléon Bonaparte, alors président de la République, devient Napoléon III et fonde le Second Empire.