Tous les biens acquis pendant le mariage sont des biens communs, mais il existe une exception aux biens avant le mariage ou aux biens reçus par héritage, legs ou donation. Par conséquent, l’héritage n’entre pas dans la communauté.
L’héritage fait-il partie du patrimoine familial ? Les biens reçus par succession (héritage) et par donation avant ou pendant le mariage ou l’union civile, ainsi que leur réemploi, sont également exclus du patrimoine familial.
Les époux restent propriétaires des biens acquis avant le mariage, pendant le mariage, reçus par donation ou succession, de ses revenus… En régime de séparation de biens, les biens acquis avec les époux sont acquis sous le régime de l’indivision selon la part de financement de chacun des époux.
Réponse de notre avocat : Une donation est un bien au même titre qu’un héritage ou un bien acquis avant le mariage. Quelle que soit la date à laquelle elle a été accordée, elle doit être restituée au moment du divorce.
Preuve d’origine du bien, indispensable pour la récupération
Pour réduire efficacement les droits de succession, le don à vie est la première option efficace. En effet, chaque héritier bénéficie d’un abattement, c’est-à-dire d’une partie sur laquelle il n’y a pas d’impôt sur les donations. Et cette réduction est renouvelée tous les quinze jours.
Que sont les investissements sans succession? Les gains, quels que soient leurs montants, sont exonérés. Les nouvelles carottes sont les bienvenues, d’autant plus qu’elles sont très rares après 70 ans. Livret, PEA, immobilier, etc… aucun autre investissement ne propose une allocation de succession après 70 ans.
Le don est l’une des meilleures façons de préparer la relève. Lorsque cela est fait dans un contexte familier, vous pouvez avoir droit à une exonération fiscale. Ainsi, les parents peuvent transmettre à chaque enfant un don de 100 000 € maximum tous les 15 ans.
Le moyen le plus sûr de réduire les droits que vos héritiers auront à payer est de leur faire des dons. Pour faciliter la circulation de l’argent entre les générations, le fisc a en effet mis en place un système de déductions sur les biens transmis de votre vivant.
Les droits de succession à charge de l’administration fiscale sont calculés sur la part de l’actif net revenant à chaque héritier, déduction faite d’une somme qui n’est soumise à aucun droit de succession. Elle diffère selon le lien de parenté entre l’héritier et le défunt.
A combien s’élèvent les frais de succession ?
50 % des biens du père (M. L.) : 104 000 € « 100 000 € abattement = 4 000 € part imposable. 50 % des biens de la mère (Mme L.) : 104 000 € « 100 000 € abattement = 4 000 € part imposable.
Les droits de succession sont calculés selon un barème progressif : 35 % ou 45 % pour les sommes supérieures à 24 430 €, entre frères et sœurs. 55% entre parents jusqu’à 4 degrés 60% entre parents au-delà de 4 degrés et entre non-parents.