En effet, plusieurs études ont montré que les changements de mode de vie chez les femmes atteintes du SOPK peuvent aider à soulager les symptômes. Ces changements consistent à perdre environ 5 à 10 % de votre poids et à pratiquer une activité physique modérée chaque jour.
Il est recommandé de consommer deux produits laitiers entiers par jour pour favoriser l’ovulation. On choisit du lait entier (ou à défaut demi-écrémé), du fromage blanc, du gruyère ou des yaourts écrémés.
Le syndrome des ovaires polykystiques est un trouble hormonal qui s’accompagne souvent d’une obésité d’apparition progressive, associée à une hyperpilosité, une altération de la fertilité et de multiples kystes ovariens. La prise de poids excessive est donc quasi constante.
Gattilier ou Vitex : C’est une plante puissante qui agit sur l’hypophyse. Il équilibre la progestérone et les œstrogènes et calme l’intensité du syndrome prémenstruel et régule les règles et les saignements.
Le gattilier est souvent prescrit pour réguler les cycles. Grâce à son action similaire à celle de la progestérone, il améliore la deuxième phase du cycle, la phase lutéale. Cet implant est également proposé aux femmes dont la qualité de la réserve ovarienne est prématurément médiocre.
la phase de blocage : les ovaires sont « mis au repos » grâce à des agonistes de la GnRH ou des antagonistes de la GnRH, qui bloquent l’hypophyse ; phase de stimulation ovarienne : un traitement par gonadotrophines est administré pour stimuler la croissance folliculaire.
Il n’y a pas de remède pour le SOPK. Le traitement est donc uniquement symptomatique et doit être suivi par la patiente jusqu’à la ménopause.
Les personnes atteintes de POSC peuvent tomber enceintes sans traitement contre l’infertilité, il est donc important d’utiliser le contrôle des naissances si c’est le cas pour vous, mais vous ne voulez pas tomber enceinte. Les traitements peuvent vous aider à avoir des règles régulières et à provoquer l’ovulation.
Le professeur Michel Pugeat veut rassurer les femmes : « Le SOPK est totalement réversible. C’est aussi pour ça qu’on parle de syndrome et non de maladie ».
La cause du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), l’une des affections hormonales les plus courantes chez la femme, a été découverte par des chercheurs français. Rien à voir avec le surpoids, mais cela vient de l’exposition prénatale à un facteur de croissance, l’hormone anti-mullérienne.
INFOGRAPHIE – Le syndrome des ovaires polykystiques provoque des problèmes de fertilité qui nécessitent une bonne prise en charge.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est dû à un déséquilibre hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale (au niveau du cerveau). Il provoque une production excessive d’androgènes, en particulier de testostérone, généralement produits en petites quantités dans le corps d’une femme.